Marajó, l’île aux buffles, où les eaux de l’Amazone et de l’océan se mélangent

Venus d’ailleurs, les buffles d’eau se sont parfaitement acclimatés aux conditions de l’île de Marajó située à l’embouchure de l’Amazone – État du Pará, nord du Brésil. Paisibles malgré leur corpulence atteignant 1500 kg, ils sont partout : en ville comme dans les immenses plaines inondées de l’île employés pour le transport, dans la police ou comme animal de compagnie. Figure incontournable de la pop culture locale, ils sont devenus un élément central de l’économie et de l’imaginaire insulaires.
Banteay Srei : le temple des 12 merveilles visibles à Angkor, Phnom Penh et… Paris au musée Guimet

Dédié à Shiva, le temple de Banteay Srei est un livre ouvert sur les grands mythes de l’hindouisme. Brodés dans la pierre, les événements majeurs du Mahabharata et du Ramayana se découvrent sur ses frontons, sur les façades de ses magnifiques bibliothèques, etc. Une visite incontournable pour les amoureux des temples d’Angkor.
Randonner sur l’île de Santo Antão au Cap-Vert à la rencontre des paysans des nuages

À Santo Antão au Cap-Vert, où cultiver est une forme d’alpinisme, les chasseurs de nuages scrutent le ciel et les brouillards qui s’accrochent aux sommets de cette île volcanique pour y trouver de l’eau de pluie qui ne tombe pas.
Trekker de levada en levada sur l’île portugaise de Madère à la rencontre des gardiens de l’eau, les levadeiros

Incarnant une culture et une histoire insulaires singulières, les levadeiros sont chargé à Madère de conduire l’eau qui circule dans les levadas, les canaux bordés d’un chemin de randonnée qui sillonnent l’île. Comme Christa Bartel, l’une des rares femmes levadeiros, ils entretiennent ces veines d’eau qui amènent l’or bleu des montagnes jusqu’aux terres agricoles cultivées en terrasses et la distribuent aux propriétaires-irrigants (les tor=nadoiros), selon un rituel ancestral (a hora do giro).
Île de Marajó : capture et dégustation au milieu de la mangrove du turu, le caviar aphrodisiaque de l’Amazonie

Nichée dans le delta de l’Amazone, Marajó, plus grande île fluviale au monde, abrite un animal fascinant : le turu, un mollusque à l’aspect vermiculaire. Mi-serpent mi-vairon, ce roi du camouflage se dissimule dans ses eaux sombres et se cache dans les arbres morts de ses mangroves. Symbole de connexion avec la nature et mets raffiné, il nourrit l’imaginaire et les papilles des communautés autochtones. Lancés sur ses traces, nous allons le dénicher, en douceur, dans les trous qu’il a creusés au cœur des palétuviers et le savourer, cru relevé d’un zeste de citron, en pleine forêt amazonienne.
S-21, le musée du Génocide de Tuol Sleng
La machine de mort Khmer rouge

Reportage sur S-21, antichambre de la mise à mort au Killing Field de Chœung Ek des détenus de cette funeste prison Khmer rouge située à Phnom Penh et transformée en musée du Génocide : un article publié dans le magazine Historia daté de septembre 2023 (n° 921), à lire sur son nouveau site Web.
Explorer les dunes de Joaquina à Florianópolis et rencontrer des sandboarders, les surfeurs des sables

Faute de neige à Noêl, venez découvrir le surf des sables (sandboard), qui se pratique dans les dunes de Joaquina à Florianópolis (sud du Brésil), où ce sport a été inventé dans les années 1970. Offrant un panorama saisissant où le sable blanc contraste avec l’océan bleu azur et les teintes turquoise de la lagune da Conceição, ces dunes jouxtent la plage de Joaquina qui permet de rejoindre celle de Campeche : une belle rando avec les embruns à pratiquer toute l’année.
Le mémorial de Chœung Ek, le Killing Field de S-21, la prison de Tuol Sleng

Une fois leurs aveux arrachés sous la torture des gardiens khmers rouges, les prisonniers de S-21 sont conduits de nuit au Killing Field (champ de massacre, de la mort) de Chœung Ek, un lieu isolé près de Phnom Penh, où ils étaient mis à mort. Transformé en mémorial, Chœung Ek permet aux Cambodgiens, notamment aux jeunes générations, de se recueillir et de rendre hommage aux victimes des Khmers rouges.
Tour Eiffel : les copies les plus insolites de la Dame de fer de Paris

Deuxième monument le plus copié dans le monde, la tour Eiffel, qui trône depuis plus de cent trente ans en bordure de Seine à l’extrémité nord-ouest du Champ-de-Mars, reste un emblème de la Ville Lumière et de la France. Décédé le 27 décembre 1923, Gustave Eiffel, dont on célèbre le centenaire de la mort, est resté fidèle à l’édifice qui porte son nom : il a même refusé de participer à la construction d’une réplique à Londres, la tour Watkin, qui n’a jamais abouti. Bien sûr, ce n’est pas la Seine ni Paris, mais d’étonnantes reproductions disséminées dans le monde ont vu le jour et elles méritent une visite.
Ascension du Morro dos Dois Irmãos : découvrir d’en haut un Rio divisé de toute beauté

Depuis les hauteurs de la favela pacifiée de Vidigal (zona sul de Rio de Janeiro), un sentier aménagé, balisé et entretenu par les habitants permet d’atteindre sans difficulté le sommet des Dois Irmãos (les « deux frères »), un morro mythique pour les Cariocas. À son point culminant, toute la ville défile sous vos yeux comme si vous assistiez au carnaval depuis les tribunes du Sambadrome : un Rio double, tiré en deux exemplaires, « un de luxe et un de désastre ».